dimanche 27 février 2011
Collobrières- le plateau de Lambert
Photos du 20 mai 2011 :
Https://picasaweb.google.com/jeanpierre020/RandoCollobrieres20Mai2011?authkey=Gv1sRgCI7LqYfLg_W7OQ&feat=directlink
Photos du 13 août 2011
http://photos.onvasortir.com/toulon/photos_sorties/resize_S475131_Bubbleshot_P639231.jpg
En ce dimanche de grisaille le départ de la randonnée débute derrière l'église de Collobrières. Nous suivons le tracé marqué de traits blanc et vert montant vers le plateau de Lambert.
Une halte pour admirer la vue sur le petit village de Collobrières et se rafraîchir et nous repartons à travers un sentier parsemé de figuiers de Barbarie. Au doux bruit du ruisseau de la Malière on philosophe quelque peu et refaisons le monde. Nous n'irons pas jusqu'au sommet de Laquina barrant notre vue au sud. Non loin d'une cascade dans un dégagement rocheux, bien calés dans un creux de la pierre nous apprécions notre repas dominical dans ce lieu enchanteur. On s'amuse à comprendre le courant du ruisseau coulant en contre-bas, repus et apaisés nous continuons notre balade, le plateau de Lambert est là avec ses deux menhirs de trois mètres s'érigeant au centre d'une plaine verdoyante. Une forêt de pins alignés comme des militaires au garde, des souches châtaigniers plus que centenaires qui jadis abritaient sous leur ombrage la comtesse de Ségur, Un lieu remplit d'histoire! Nous croisons des ramasseurs d'asperges sauvages et dégustons par la même quelques tiges goûteuses. Tiens, on dirait que la forêt a brûlé, de vieux gros châtaigniers laissent des traces bien marquées sur leur tronc, par un geste écolo je décide de planter une graine de chataigne germée, on verra bien! Sur ces terrains siliceux poussent une certaines végétations comme des pins maritimes, des chênes lièges, de la bruyère. Le sentier botanique empruntée nous renseigne sur d'autres plantes comme les genêts à balais, les calycotomes épineux et autres rouvets osiris blancs. Le village apparait à un détours du sentier avec son l'ancienne église Saint-Pons en ruine, nous serpentons à travers les ruelles pavées et décidons de savourer une glace au marron au bord du Real Collobrier, le "must" des glaces, la meilleure du monde parait-il! Des canards colverts se débattent gaiement dans la rivière, un spectacle reposant pour nous après cette journée divinement écoulée.
Quintessence au pays des Maures
Très accueillant, le village de Collobrières vous fera partager les gourmandises de la terre provençale. Le marron glacé ainsi que les confitures de châtaignes sont les spécialités du pays. La production annuelle atteint les 200 tonnes. On y exploite aussi le liège des forêts voisines (bouchons), et la vigne (vin rosé)... Ses ruelles pittoresques nous emmènent en direction de la vieille église Saint-Pons datant du XIe siècle, ainsi que d'un pont en dos d'âne de la même époque, enjambant la verdoyante rivière du Real-Collobrier. A proximité d'un littoral surpeuplé et urbanisé, Collobrières a su conserver la tranquillité et la beauté du proche arrière pays varois. Son nom provient du provençal Colobreira et qui signifie "couleuvre". Comme pour veiller au bien être de sa vallée, le plateau de Lambert est un véritable réservoir d'eau, d'où part de nombreux ruisseaux dont le petit canyon du Desteu. Ce plateau est doté d'une richesse floristique exceptionnelle, mais également d'un patrimoine culturel unique avec ses deux menhirs de l'âge de Bronze, les plus hauts de Provence.
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