Collobrières- le plateau de Lambert

Photos du 20 mai 2011 :

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Photos du 13 août 2011

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En ce dimanche de grisaille le départ de la randonnée débute derrière l'église de Collobrières. Nous suivons le tracé marqué de traits blanc et vert montant vers le plateau de Lambert.
Une halte pour admirer la vue sur le petit village de Collobrières et se rafraîchir et nous repartons à travers un sentier parsemé de figuiers de Barbarie. Au doux bruit du ruisseau de la Malière on philosophe quelque peu et refaisons le monde. Nous n'irons pas jusqu'au sommet de Laquina barrant notre vue au sud. Non loin d'une cascade dans un dégagement rocheux, bien calés dans un creux de la pierre nous apprécions notre repas dominical dans ce lieu enchanteur. On s'amuse à comprendre le courant du ruisseau coulant en contre-bas, repus et apaisés nous continuons notre balade, le plateau de Lambert est là avec ses deux menhirs de trois mètres s'érigeant au centre d'une plaine verdoyante. Une forêt de pins alignés comme des militaires au garde, des souches châtaigniers plus que centenaires qui jadis abritaient sous leur ombrage la comtesse de Ségur, Un lieu remplit d'histoire! Nous croisons des ramasseurs d'asperges sauvages et dégustons par la même quelques tiges goûteuses. Tiens, on dirait que la forêt a brûlé, de vieux gros châtaigniers laissent des traces bien marquées sur leur tronc, par un geste écolo je décide de planter une graine de chataigne germée, on verra bien! Sur ces terrains siliceux poussent une certaines végétations comme des pins maritimes, des chênes lièges, de la bruyère. Le sentier botanique empruntée nous renseigne sur d'autres plantes comme les genêts à balais, les calycotomes épineux et autres rouvets osiris blancs. Le village apparait à un détours du sentier avec son l'ancienne église Saint-Pons en ruine, nous serpentons à travers les ruelles pavées et décidons de savourer une glace au marron au bord du Real Collobrier, le "must" des glaces, la meilleure du monde parait-il! Des canards colverts se débattent gaiement dans la rivière, un spectacle reposant pour nous après cette journée divinement écoulée.

Quintessence au pays des Maures

Très accueillant, le village de Collobrières vous fera partager les gourmandises de la terre provençale. Le marron glacé ainsi que les confitures de châtaignes sont les spécialités du pays. La production annuelle atteint les 200 tonnes. On y exploite aussi le liège des forêts voisines (bouchons), et la vigne (vin rosé)... Ses ruelles pittoresques nous emmènent en direction de la vieille église Saint-Pons datant du XIe siècle, ainsi que d'un pont en dos d'âne de la même époque, enjambant la verdoyante rivière du Real-Collobrier. A proximité d'un littoral surpeuplé et urbanisé, Collobrières a su conserver la tranquillité et la beauté du proche arrière pays varois. Son nom provient du provençal Colobreira et qui signifie "couleuvre". Comme pour veiller au bien être de sa vallée, le plateau de Lambert est un véritable réservoir d'eau, d'où part de nombreux ruisseaux dont le petit canyon du Desteu. Ce plateau est doté d'une richesse floristique exceptionnelle, mais également d'un patrimoine culturel unique avec ses deux menhirs de l'âge de Bronze, les plus hauts de Provence.

Chartreuse de la verne par le barrage

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En ce dimanche matin un peu gris, nous sommes quatre à partir en direction du village de la Mole pour une randonnée du côté de la Chartreuse de la Verne. A l'église de la Mole nous longeons la route qui monte jusqu'au lieu-dit Gorbière. Nous avons un doute sur le parcours passant dans une propriété privée et faisons donc demi-tour, traversons un champ de vigne pour longer le cours d'eau de la Verne en crue à cette période, après 10 minutes de marche nous sommes bloqués, le passage sur l'autre rive est impossible dans cette eau vive. Après analyse de la situation et une étude de carte le chemin par la propriété privée est privilégiée. Peu après nous traversons le barrage ,que d'eau! Nous cheminons ensuite sur une piste tout au long des eaux du barrage, une pause déjeuner se fait au bord de la rivière, un coin plus propice se trouve de l'autre côté du passage à gué mais vu le déchainement des eaux nous ne pouvons y accèder.
L'après-midi débute par une montée signalée par un cairn balisé en blanc et vert ,le sentier est glissant ,l'eau y ruisselle dans ces sous-bois des Maures. Des châtaigniers plus que centenaires nous font la haie d'honneur et les chênes lièges se plaisent dans ce massif schisteux. Des randonneurs du matin sont croisés de nouveau ,la Chartreuse est là accrochée à son piton rocheux. Une visite rapide dans cette communauté monastique du XII ième siècle nous repose des fatigues du matin. Le retour vers la vie réelle revient à pas de charge, la piste vite avalée ,nous descendons un sentier parallèle au vallon de l'Argentière pour atterrir sur la piste du barrage reconnu le matin même. Nous décidons de suivre les pas de randonneurs pour tester un autre parcours mais pour couper au plus court, le guide décide de longer la rive gauche du cours d'eau, après quelques griffures de ronces nous sommes de nouveau au point de départ, une journée dans une ambiance calme et reposante.

La chartreuse de la Verne - Huit siècles d'histoire

Edifiée en 1170, la chartreuse de la Verne fut construite sur l'emplacement d'un ancien prieuré avec de la pierre schisteuse brune des Maures à l'initiative commune des évêques de Toulon et de Fréjus. La particularité de son architecture est due aux divers ornements (voûte, pilastre, berceau, colonette, frise arcade, etc.) réalisés en serpentine. La chartreuse subsista jusqu'à la Révolution, puis fut désertée par les moines. En 1921, elle fut classée Monument historique, et, depuis, d'importants travaux de restauration ont été réalisés. L'ancienne chartreuse est occupée depuis 1983, par la communauté monastique des soeurs de Bethléem, de l'Assomption de la Vierge et de Saint-Bruno.

Du brusc à Notre Dame de Mai

Par un dimanche quelque peu voilé, une sortie est organisée au Brusc, le parcours est balisé par une marque blanche. La balade nous conduira vers Notre Dame du Mai à travers sous-bois et espace minéral avec comme décor la méditerranée. Après une heure de route goudronnée, la randonnée commence vraiment sur un agréable sentier juste après une barrière. Nous longeons la côte à travers une nature exubérante, de petites montées mais rien de compliqué puis une bifurcation sur la droite pour descendre sur les pentes dégagées du littoral , sur notre gauche passage devant une source tarie, la pause déjeuner se fera un peu plus loin dans ce paysage minéral recouvert d'une végétation rabougrie de chênes kermès et de lentisque. Une petite descente, nos mollets sont ensuite mis à rude épreuve par une montée courte mais soutenue ,direction le pylone de télédiffusion tout en haut de la crête. Une visite à Notre Dame du Mai situé peu après après le pylone peut être envisagé suivant la forme des participants,sinon le retour s'effectue par un chemin de crête sur la gauche, nous retrouvons la bifurcation du matin. En chemin nous cueillons des laiterons (lastrons réunionnais) ,genre de pissenlits, que l'on peut manger en salade crue ou cuite. Malgré un tracé bien balisé ,il faut néanmois rester prudent et ne pas faire comme le guide quelque peu distrait, on rate un embranchement du sentier et nous voilà à se frayer un chemin à travers une dense végétation où salsepareilles et ronces ne sont pas vraiment nos amies. Ouf! la piste est retrouvée, nous ne dormirons pas dehors cette nuit. Nous croisons de plus en plus de promeneurs du dimanche, l'arrivée est proche. Une journée bien remplie où tout le monde semble satisfait! Allez ce soir nous mangerons un "brède lastron' (préparation de pissenlits hachée et cuite avec oignon,ail et gigembre), la nature est généreuse! Merci mère nature.

Plantes: laiteron,pin d'Alep,salsepareille,mimosa,ciste

Le Charnier de Signes et la grotte du Mounoï

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Date: vendredi 11 février 2011

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Par un vendredi de grisaille nous démarrons notre randonnée de la carrière de Chibron, en file indienne sur les sentiers pour une reconnaissance de la grotte du Mounoï ,un des lieux de tournage du film de Manon des Sources en 1986. Après la sortie d'un vallon, nous perdons notre route au lieu-dit Croquefique où l'on exploite une carrière. Un peu de baragne et nous longeons le grillage bordant la carrière. Le sentier est repris, la grotte est toute proche, une montée sur la gauche et les lieux sont reconnus,la grotte est là derrière une touffe dense de végétation, un grand pin d'Alep sert de repère. L'entrée est assez large, quatre d'entre nous décident de descendre dans ces entrailles, des hommes du néolithique ont vécu ici!
Une pause déjeuner se fait à proximité sur un espace herbeux. Il est temps de partir un triste épisode de notre histoire va être évoqué. Le charnier de Signes se dresse sur une prairie verdoyante, 38 résistants ont été fusillés ici par des Allemands en 1944, des plaques en marbre sont là pour marquer ce vallon des martyrs. Direction la départementale que nous longerons tout le long pour un retour vers les voitures avec des gens heureux et envie d'y revenir .

Plateau du Siou Blanc

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Date: mercredi 09 février 2011

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Nous sommes partis du parking Jean Moulin du Revest-des-eaux par ce mercredi brumeux dû aux entrées d'air maritime. Au stade nous empruntons le GR99 en direction de l'abri de la bergerie. Nos mollets sont mis à rude épreuve dès la montée nous menant vers la carrière que nous contournons par la droite. Ouf! Le plateau est là et nos efforts sont derrière nous et d'un pas tranquille nous traversons la route goudronnée puis la bergerie car il est trop tôt pour déjeuner. Nous faisons la pause déjeuner un peu plus loin où le GR bifurque à gauche. L'estomac repu nous faisons demi-tour, re plateau du Siou Blanc avec le soleil en sus , la carrière est laissée sur la droite , nous empruntons le chemin des Turcos. Nous parvenons à la route où circule les camions remplis de gravillons issus de la carrière et 20 minutes plus tard nous retrouvons le parking. Une journée agréable et tranquille en fait!